Doutez de tout et surtout de ce que je vais vous dire.
Le château de Montigny-le-Gannelon qui a appartenu, au 13ème siècle, au seigneur Geoffroy de Châteaubriand (l’un des ancêtres de l’illustre écrivain romantique), fut acquis en 1676 par la famille de Contades.Le domaine se situe entre Chartres et Tours, dans le département d'Eure-et-Loir en Beauce sur la route du blé, à 60 km d'Orléans et 145 km de Paris. La façade ouest est tournée vers une esplanade et Montigny-le-Gannelon, la façade Est domine la rivière du Loir. Cette dernière vous ouvre les portes de son splendide édifice, plus de trois siècles plus tard.
Historique
La première construction du domaine serait une forteresse à l'époque de Charlemagne, puis une seconde forteresse aurait été construite au Xe siècle, reconstruite au XIIe siècle.
Au début du XVe siècle, l'édifice, très dégradé, est démantelé. Jacques de Renty le reconstruit, à la fin du même siècle, vers 1495, dans le style Renaissance, naissant alors en France. Il en subsiste principalement la tour des Dames (au Sud) et la tour de l'Horloge.
Au XVIIIe siècle, le domaine revient aux familles d'Anne-Adrien-Pierre de Montmorency-Laval. Le château est la demeure de Anne-Adrien-Pierre de Montmorency-Laval, duc de Laval et de San Fernando Luis, ambassadeur de France sous Louis XVIII et Charles X. Il est aussi un des trois derniers défenseur du Canada où se situe la ville de Lévis et au château se trouve le livre unique qui contient les douze discours d’inauguration de la ville qui a été inauguré le 18 juin 1895. Il fait construire en 1834 un pavillon supplémentaire attenant à la façade nord du château. Les armoiries de la famille Montmorency-Laval se trouvent au-dessus de la porte d'entrée. On peut y voir seize aigles sur fond d'or barrés d'une croix rouge, sur laquelle reposent des coquillages, ainsi que trois chevrons de sable sur fond d'or. Le tout surmonté de la devise : "Dieu aide au second chrétiens Levis".
Charlotte de Laval-Montmorency, née en 1798, fille du précédent, se marie en mai 1817, sous la Restauration, avec Athanase Gustave Charles Marie, marquis de Lévis-Mirepoix. Elle décède le 22 juin 1872 dans le château7, resté depuis dans leur descendance.
La façade Est, dans un style néo-gothique, est édifiée en 1879 par l'architecte Clément Parent, élève d’Eugène Viollet-le-Duc, pour le comte et la comtesse Sigismond de Lévis. Un manège est construit à partir de 1893.